Le mythe : un petit génie, au savoir encyclopédique, studieux, ayant réponse à tout, toujours prêt à se mettre en avant dans la classe …
La réalité découle d’un terrible malentendu : On confond souvent, et à tort, efficience intellectuelle et efficacité scolaire.
Les enfants efficients intellectuellement dont le QI se situe dans la moyenne supérieure (entre 100 et 125/130) actifs, attrayants, ayant une bonne fluidité verbale, commençant à lire et à écrire facilement vers 7 ans sont parfois voire souvent désignés comme surdoués par les enseignants alors qu’il s’agit de bons élèves, appliqués et sociables. ().
En fait l’enfant à haut potentiel intellectuel (QI entre 125/130 et 160) est souvent un enfant difficile ayant rencontré très tôt des problèmes d’intégration scolaire. En classe, l’élève HPI évite, en général, de se faire remarquer en étant trop brillant, conscient de sa différence, il cherche à la masquer en faisant parfois volontairement des erreurs. Il n’aime pas apprendre par coeur, il est rarement bon élève. Se fiant uniquement à sa mémoire, il manque de méthode et d’organisation, il est intarissable sur les sujets qui le passionnent et change souvent de centre d’intérêt. Son développement moteur n’étant pas en rapport avec son avance intellectuelle, il écrit mal, est souvent maladroit dans les activités manuelles ou sportives et son travail scolaire est loin d’être satisfaisant. Ses enseignants disent de lui qu’il « peut mieux faire ». Il peut être considéré par ses professeurs comme paresseux, agité, perturbateur, ou bien rêveur, « ailleurs ». Cet enfant vit souvent très mal sa différence, d’autant plus qu’elle est niée ou mal acceptée. Source : HP – Brochure informations ASEP
Définition
En psychologie, on évoque un haut potentiel intellectuel (HPI), quand une personne obtient, dans un test de niveau intellectuel (QI), un score se situant statistiquement entre 2,5 et 5 % des meilleurs résultats par rapport à un barème établi sur une population du même âge.
Sur le plan neurologique : Très haute vitesse de traitement de l’information La personne à HPI peut absorber, du fait de l’organisation de son cortex cérébral et de la particularité des inux nerveux qui le conditionnent, beaucoup plus d’informations que la norme et ce à une vitesse exceptionnelle.
Stockage de l’information en vrac (organisé ou non) :
Quand un cerveau à HPI emmagasine de l’information (toutes réponses à un stimulus interne ou externe), le volume est tel que celles-ci sont « traitées » inconsciemment. Les conséquences directes qui peuvent en découler sont de la confusion ainsi que de l’irritabilité.
Pensée « questionnante » :
Chez tout le monde, le cerveau est en perpétuel bouillonnement. Cependant, cet état de fait est davantage perçu par l’enfant à HPI. Le processus cognitif a besoin d’un cadre adéquat pour pouvoir se focaliser sur ce qui lui est demandé. Une des conséquences directes en découlant pour l’enfant à HPI est un manque de concentration face à des travaux pas suffisamment stimulants.
« Etre surdoué, ce n’est pas être plus intelligent que les autres, mais fonctionner avec une intelligence différente. » J. Siaud-Facchin, Trop intelligent pour être heureux?
Source : Brochure enfants HP – www.ne.ch
Un point de vue du Dr Rufo qui dédramatise :
Pour aller plus loin :